Voici quelques nouvelles, transmises par les adhérents et partenaires de notre association, qui vous intéresseront sans aucun doute.
Dimanche 13 mars 2022
La magie de Conques dans le canton du Jura Suisse, rencontre avec Frère Jean-Daniel de Conques
Gilles Berdat, le président de l’Amicale Jurassienne et son comité nous ont fait parvenir cette invitation :
Notre Amicale s’apprête à vivre de grands évènements tout prochainement. Nous sommes heureux de vous y inviter, en famille, entre amis ou simplement pour une évasion personnelle.
Dimanche 13 mars, Frère Jean-Daniel de Conques sera avec nous pour deux moments forts :
– à 10 h 00 au Vorbourg, il accueillera les fidèles pour la messe dominicale et fera part de son message de paix et de partage pour l’entrée en carême.
– à 17 h 00 en l’église de Courroux : présentation du tympan du plus célèbre prieuré Prémontré de France et des chemins de Compostelle et concert d’orgue avec son répertoire surprenant.
Note : La chapelle jurassienne de Notre-Dame du Vorbourg et l’église de Courroux se trouvent à proximité de Délémont.
Vendredi 8 avril 2022 – 13 h 30 – Besançon
Conférence sur la Maladie de Lyme
Madeleine Griselin transmet cette “annonce d’une conférence qui intéressera sans doute des membres de l’afccc” et commente :
“ Quoique l’ on m’ait dit que le Professeur Peronne était à la maladie de lyme ce que le P. Raoult est au covid”.
Conférence sur la maladie de Lyme (Prévention, symptômes, traitements)
Sur réservation : charlesallegrini@oragne.fr
Alain Humbert – El capricho
Alain Humbert a été touché par le monument érigé par Antonio Gaudi, à Comillas, sur le camino del Norte.
El Capricho
J’étais seul ce soir-là, je contemplais la mer,
À mes côtés mon chien, étendu sur la terre,
Profitait comme moi de ces instants magiques,
Où le jour disparaît, au-dessus de l’Atlantique.
Le soleil endormi, la nuit n’était pas noire,
Car la lune fut ronde dès que ce fut le soir,
Sa lumière toute blanche illuminait les flots,
Plus tôt dans la journée j’avais vu Comillas,
Découvert sa plage, contemplé ses villas,
Parcouru ses ruelles, aimé ses monuments,
Cette ville de Cantabrie, tout près de l’océan.
Le maître catalan, Antoni Gaudi
Y venait très souvent, y avait des amis.
Un beau matin l’un d’eux lui a fait un caprice,
Il voulait un palais, au diable l’avarice.
L’artiste renommé proposa des croquis,
Le client compara, par l’un il fut conquis.
Et naquit ce joyau qui n’a rien d’un cachot
Il le baptisa « Le Caprice », El Capricho !
Alain Humbert – 19 janvier 2022
Texte et photos supplémentaires dans le document téléchargeable ici :
Alain Humbert dédicacera ses ouvrages lors de l’assemblée générale, le 9 avril 2022 à Dampierre-sur-Linotte
Dialogue entre Madeleine Griselin et Dominique Sgaragli, auteur du Caballero
Il y a quelques années, j’avais découvert dans les pages du bulletin de l’AF-CCC des petites nouvelles écrites par Dominique Sgaragli.
Je m’étais vraiment régalée et je lui avais envoyé une carte pour lui dire que je l’encourageais à écrire plus, à nous raconter son chemin de Compostelle. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’il venait d’écrire un livre que j’ai dévoré. Et quand je suis passée le voir pour en parler, il m’a tout de suite dit « attends, j’ai quelque chose à te montrer ». Il est alors monté à son bureau, a décroché ma carte qu’il a toujours gardée, épinglée au-dessus de sa table et qui, dit-il, l’a constamment encouragé. J’ai eu envie de poser plein de questions à Dominique sur ce livre qui n’est pas un récit de voyage mais un réel roman policier.
C’est ce dialogue entre nous, puis avec son épouse que je vous propose de découvrir.
Madeleine Griselin : Tu viens d’écrire un livre qui s’intitule Caballero et qui montre en couverture une coquille Saint-Jacques et une épée de Santiago. On pense qu’il s’agit du récit de ton voyage mais non … peux tu, sans dévoiler l’intrigue, nous dire de quoi il s’agit ?
Dominique Sgaragli : C’est une enquête criminelle, et aussi l’histoire de mon pèlerinage, le tout mêlé de légende, de chevaliers et d’amour. Au départ c’est un suicide, qui n’est pas un suicide … comme dans malheureusement beaucoup d’affaires judiciaires. J’en ai connu pas mal dans ma profession de gendarme et ça m’a donné des idées pour écrire.
MG : J’ai lu ou plutôt dévoré l’ouvrage, et il me vient quelques questions sur sa genèse. Tout d’abord, quand as-tu eu l’idée de cette histoire ? En Chemin ? Avant ? Après ?
DS : En tout premier, je voudrais te remercier. Parce que, grâce, à ta carte, cela m’a donné force et courage pour me lancer dans l’aventure de l’écriture de cette histoire. Elle m’est venue un an, un an et demi après le chemin. Et j’ai pensé que je pourrais écrire quelque chose pour faire plaisir à mon épouse. Autant écrire sur ce qu’on connaît quoi ! Enigmes policières et chemin de Compostelle
MG : Il fait 368 pages et on ne s’ennuie jamais : quel est ton secret d’écriture ?
DS : A part les rapports et autres procès-verbaux gendarmiques je n’ai jamais rien écrit, si ce n’est les lettres d’amour à mon épouse quand j’étais plus jeune. Je n’ai que mon certificat d’étude et n’ai pas de secret d’écriture particulier. Quand le téléphone sonne dans une gendarmerie ou un commissariat de police et qu’on te dit « il y a un pendu, un suicidé, un cadavre dans un bois » eh bien tu pars. Tu ne sais pas ce que tu vas trouver. Et moi, quand j’ai décidé d’écrire, je me suis replongé dans mon passé. Je n’avais pas le canevas de l’histoire, ou le déroulé, j’ai écrit au jour le jour comme si j’étais face à une vraie enquête criminelle. Comme on dit dans le jargon, je tirais la ficelle, la pelote de laine pour voir où ça m’amenait.
MG : Combien de temps as-tu mis pour l’écrire ?
DS : J’ai mis sept ans mais pas parce que c’était difficile, j’écrivais pour faire plaisir à mon épouse, pour lui raconter un peu mon chemin. Voilà entre elle et moi c’est une longue vie d’amour, enfin bref, je suis déjà parti à Compostelle pour l’impressionner : ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas du tout un grand marcheur…Pour moi ça a été une épreuve extraordinaire, mais ça, c’est un autre sujet. De temps en temps j’écrivais le soir, la nuit, je suis un couche-tard, des petits bouts. Quand il venait une idée je reprenais le fil, puis je laissais tomber. Je ne savais pas où l’enquête allait m’amener, donc oui, ça a pris sept ans.
MG : As-tu écrit linéairement c’est-à-dire de la première à la dernière page dans l’ordre ?
DS : Pas du tout. Mais, en fait, oui et non parce que j’ai commencé par la fin : sans rien dévoiler, c’est quelque chose qui m’avait marqué à une certaine époque et j’en ai rédigé dix quinze lignes. Pour le début, je me suis souvenu d’un cas concret qui m’est arrivé dans ma profession. Un faux suicide, donc un crime. J’ai écrit comme ça, comme je vivais mes enquêtes judiciaires.
Le texte complet de l’entretien est dans le document téléchargeable ici :
Dominique Sgaragli dédicacera son ouvrage lors de l’assemblée générale, le 9 avril 2022 à Dampierre-sur-Linotte
Bonne lecture,
A bientôt, amitiés jacquaires,
Nicole