Bien étonné l’ermite de Plaimbois-Vennes que deux cent vingt ans après sa disparition, une belle assemblée s’intéresse encore à sa vie. Se trouvaient réunis des marcheurs de l’Association Franc Comtoise du Chemin de Compostelle AF-CCC et des sympathisants locaux,
Vie d’ermite qu’il avait décidé de mener pendant quarante cinq ans dans une grotte du massif du Jura, pour expier à ses yeux une faute que lui seul jugeait ainsi. C’est par le chemin qu’il emprunta pour arriver à son village d’adoption que nous débutons cette randonnée.
Passé le pont de Plaimont sur le ruisseau de la Reverotte, qui donne son nom à la vallée, c’est en sous-bois et avec un beau soleil que nous atteignons la cascade du moulin de Vermondans. Dans ce beau cadre propice à sortir les repas du sac, nous déjeunons, bien loin des privations que s’imposait notre ermite !
Raide la montée, dure la côte, après les agapes, et pourtant il fallait bien remonter sur le plateau.
Opportunistes nous nous délestons de nos calories superflues, les gâteaux de Nicole et Marie-Laure étaient délicieux.
Pierre Gardien dit Pierre Lamadou, ermite de Plaimbois-Vennes, notre marche se termine là où un calvaire à ta mémoire perpétue ton souvenir. Souvenir qui se perpétue chez tous les habitants du village.
Nous te devons cette belle journée ensoleillée, empreinte d’amitié et d’harmonie. C’est pourquoi tu méritais bien ce petit témoignage accordé par des pèlerins, toi qui tous les ans te rendais à pied en pèlerinage à Einsiedeln, prier la Vierge Noire pour le bonheur de tes amis villageois.
A bientôt sur de prochaines randonnées.
Jean Cheviet
Bonjour à vous, vous habitez une belle région. J’habite la Peyratte dans les Deux-Sèvres. C’est ici qu’est né Pierre Gardien, l’ermite de Plaimbois-vennes. J’ai découvert son histoire, à travers le livre de Marie-Claire Drezet. J’en ai fait un résumé que vous trouverez sur le site de la mairie de la Peyratte. Je suis allé sur les lieux en 2017.