Un vieil auteur compositeur nous a écrit une jolie ballade rock’n’roll au titre évocateur : le lundi au canapé !
À plus ou moins 9 heures, la douzaine de vaillants randonneurs s’élance assez doucement du parking de la papeterie, traverse un petit pont sur la Doue et bifurque dans la forêt.
La première côte de la journée est la plus longue, les derniers jours de temps sec ont rendu la marche plus facile.
Le couvert forestier laisse place à une prairie qui nous conduit à Dannemarie. La descente vers ce petit village permet à ceux qui la préfèrent à la montée, de récupérer.
La traversée nous conduit à l’abri de la forêt vers la Combay, deuxième élévation de la journée et découverte des premières bornes de l’ancien duché de Wurtemberg.
Bien que très jolies, les bornes font l’objet d’un conciliabule à la De Funès. Après cet interlude nous allons jeter un œil sur les Vosges à travers une clairière et reprenons le chemin.
Ce dernier nous conduit entre prés et sapinières à la chaume surplombant Villars-les-Blamont, la vue sur les villages environnants est superbe.
Le petit village respire la sympathie.
Repas tiré du sac avec apéro pour la fête des pères : charmante et raisonnable initiative (0,75 l pour 12).
Le repas terminé nous partons vers l’ancienne batterie du Lomont. Arrivé à la Roche Jella, sommet le plus élevé du jour avec vue imprenable et ensoleillée sur la Suisse, le Jura etc… Mais avant cela une longue, très longue montée entrecoupée de creux accidentés, heureusement un dénommé clément… gère depuis le matin une superbe météo !
Le sommet du jour récompense les efforts fournis, nous repartons vers Blamont. La descente au sortir de la forêt nous amène à l’entrée d’une grande pâture direction la grotte de la Tante Airie.
Le chemin plus facile nous conduit rapidement à cette grotte.
Comme elle n’était pas là, nous repartons et franchissons la 3ème échelle du jour permettant la sortie de l’enclos par un système que beaucoup d’entre nous ne connaissaient pas. Le sentier se dirige vers Blamont où il y a, semble-t-il un bistroquet ! Mais non virage à l’est direction Glay. Le petit chemin trace sa route parallèlement à celle-ci et finit par la couper.
Le brouhaha mécanisé nous rattrape un court instant, nécessaire pour entreprendre la dernière piste grimpant sur les hauteurs de Glay. Cette dernière côte, bien que n’étant pas la plus longue, a le mérite d’être droite, type toboggan en sens inverse. Elle nécessitera pour certains des paliers de repos.
Jolie vue sur Glay que tous traversent en pensant : ouf !
Bilan à l’arrivée : une marche assez difficile, dans un décor magnifique, un petit patrimoine intéressant, borne frontière, fontaines, etc… très chargée historiquement. Rapprochez-vous de votre bibliothèque pour plus amples informations …
Fin de la rando 17 h après un probable 20 km aux différents GPS (grande précision souhaitée) et un ressenti assez fort du dénivelé par chacune et chacun. Nous nous séparons tous en bon terme.
Merci pour les efforts de tous, selon le cas plus vite ou moins, et vice versa.
Bon rétablissement à Jean-François qui permit à grand nombre d’entre nous de découvrir ce très bel endroit.
Texte : Bruno
Photos : Christiane, Bruno, René