La chaleur estivale diminue, nous apprenons à vivre avec la Covid19 et les activités associatives se poursuivent. Bonne lecture de cette 17ème lettre des chemins partagés !
Modification itinéraire sur la bretelle Bale/Héricourt vers Chatenois-les-Forges/Nommay
André Leboucher, président du CDRP90 et les baliseurs de Balisage 90 ont mis en place une déviation du chemin de Compostelle, permettant un parcours bucolique moins goudronné qu’auparavant. La presse s’en est fait l’écho.
Sur la route de Compostelle
Jacques Sutter nous informe qu’après THE WAY, CHRISTINA NOBLE et SI LE CIEL EXISTAIT, l’Atelier Distribution sortira le film « SUR LA ROUTE DE COMPOSTELLE » le 9 septembre 2020 prochain. Ce documentaire retrace le parcours de 6 pèlerins qui se lancent sur le Chemin de Compostelle, long de 800 kilomètres entre la France et l’Espagne.
Ce pèlerinage initiatique et spirituel va se révéler pour chacun d’eux aussi généreux en rencontres que riche en émotions.
Une histoire de gens ordinaires réalisant un périple extraordinaire !
En savoir plus avec la page annonce du film : https://www.facebook.com/SurLaRouteDeCompostelleLeFilm/?mc_cid=49cd11bdec&mc_eid=2e466f8311
Des photos de cathédrales sur le chemin de Compostelle
Danielle Brun-Vaunier nous signale qu’elle a trouvé le site Aleteia intéressant. A voir, les photos de cathédrale sur le chemin de Compostelle.
Lettre commune
Voici, à télécharger, la 3ème lettre commune de la Société Française, de la Fédération Française des Associations des Chemins de Compostelle (FFACC) et de Webcompostella.
“Il s’appelle Steve”
Voici pour terminer cette lettre une nouvelle émouvante d’Alain Humbert : « Il s’appelle Steve ». En voici le début :
–– « Il s’appelle Steve, je suis amoureuse de lui et ce matin il m’a plantée ici dans ce petit bourg de Arneiro das Milhariças ». Ainsi parle Verena une pèlerine qui comme moi fait le Chemin portugais, la Via Lusitania. Je suis, ce soir-là, attablé avec deux Français rencontrés peu après Lisbonne : Jean-Paul et François, et nous sommes en train de prendre l’apéritif accompagné de toutes ces petites tapas qu’ici on a l’habitude de servir en amuse-gueule. À une table voisine, une dame seule, la cinquantaine, déguste un Spritz sans grand entrain. Elle ne semble pas afficher une forme étincelante ; lorsqu’elle s’est installée j’avais remarqué que son pied droit était bandé.
— Un problème ? lui dis-je, me tournant vers elle et portant mon regard sur son pied.
– Bonjour, je m’appelle Verena, j’habite Lausanne en Suisse. J’ai effectivement des soucis avec un pied sur lequel de grosses ampoules ont éclaté et la chair est à vif. J’ai consulté un médecin hier matin qui m’a ordonné 3 jours de repos et m’a prescrit des pansements à renouveler matin et soir. J’ai trouvé un infirmier au village pour me faire ça et l’albergue a accepté que je reste ici.
Après les présentations de chacun de nous, Verena qui entre temps a glissé sa chaise jusqu’à notre table, se lance dans un long monologue pour nous expliquer en final que davantage que son pied c’est son cœur qui la fait souffrir.
La suite, à télécharger…..