« Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas »
Heureusement ! car si la veille de la randonnée la météo était exécrable, c’est sous un soleil radieux qu’une douzaine de personnes s’est retrouvée à Étrepigney, point de départ de la randonnée du dimanche 15 mai.
Au programme de cette journée, marche au sein de la forêt de Chaux en empruntant le sentier du Guêpier* sur les traces des anciens habitants de ce lieu et visite du musée d’Étrepigney aménagé dans l’ancien lavoir.
En traversant le village, nous avons pu admirer de jolies demeures en pierre de taille. Et surprise ! Marcel Combet, responsable du musée, nous attendait sur le seuil de sa maison. Il a gentiment distribué à chacun un livret regroupant des informations sur les différentes curiosités que nous allions découvrir sur notre chemin, entre autres le baccu (habitat temporaire des bûcherons-charbonniers fait de bois et de mousse ou d’argile), le four à pain… (plus de détail sur le site : www.etrepigney.fr – tourisme). Cependant, en tant qu’adhérents de l’Af-ccc, un ouvrage nous a particulièrement interpellé : l’oratoire dédié à saint Thibauld, personnage qui vers l’an 1050, en marche sur les chemins de saint Jacques de Compostelle, prêchait et instruisait les charbonniers demi-sauvages dans la forêt de Chaux non loin de Dole. C’est ainsi que naquit la confrérie des Bons Cousins Charbonniers.
Cette balade s’est déroulée dans la bonne humeur et la gaieté ! Si en septembre le brame du cerf retentit au fond des bois, ce jour-là s’élevaient les rires de joyeux drilles.
Cette journée s’est terminée par la visite du musée consacré à la poterie et rendant hommage aux nombreux anciens potiers du village. Marcel Combet, passionné par l’histoire de Joseph Martin, céramiste, a su captiver notre attention par ses récits.
Tous les présents ont vivement remercié Serge et l’auteur de ces lignes pour l’organisation de cette sortie.
Isabelle Prost
(*) Dans le langage des Bons Cousins Charbonniers, ce terme désignait la personne étrangère à la confrérie et qui n’en connaissait ni les rites ni les secrets.