Confinés en musique

Suite à la page d’hier, voici quelques réactions :

De Dominique Blanchet, évêque du diocèse Belfort-Montbéliard :

Merci pour ce beau témoignage. Soyez sûre que ma prière vous accompagne. Bien en communion dans notre marche commune. Ultreia…


De Patrick Arbey :

Les cloches sonnent pour l’Annonciation… Et deux bougies pour exprimer nos pensées pour les familles de Jackie et Jean-Paul, et beaucoup de courage à tous pour affronter cette crise sanitaire
NB : Désolée, je ne peux joindre la vidéo des bougies et cloches , très lourde…


De Gilbert Delbecq, qui  précise que la stèle Alsace-Aubrac a été érigée en 2006 :

Étant passé en juillet à cet endroit, je joins ces quelques photos et je reste sur ce lieu avec mes pensées et mes prières pour Jean Paul avec vous tous qui l’avez connu, aimé et apprécié. Paix à son âme. Amitiés à tous – Prenez soins de vous et de vos proches


Eliette Lapeyre nous propose

 Un exercice à faire en musique, c’est distrayant et amusant. Bon confinement et courage. Amitiés jacquaires.

Restons dans la musique avec Madeleine Griselin :

Bon courage à tous, notamment à ceux qui sont confinés en appartement. Restez prudents, protégez-vous. Je note au passage l’extrême solidarité que cela entraine.

Madeleine nous informe que  :

pour  nous rendre moins triste le confinement, de grands orchestres mettent à dispo gratuitement les enregistrements vidéo de leur concerts : CONCERTS GRATUITS ,notamment la PHILHARMONIE DE BERLIN.

Madeleine nous conseille  aussi

le très bel enregistrement de la symphonie du nouveau monde de Dvorak dirigée par Karajan et filmé par Henri Georges Clouzot … une pépite :

et ci-dessous, notre feuilleton quotidien “Péleriner confinés” par Denise Péricard-Méa.

Nicole


Péleriner confiné, étape n° 2

Visite de Compostelle avec Jérôme Munzer

Monastère (bénédictin) San Martín Pinario – Place de la Immaculada (cl A.Petit 1950)

Ce 13 décembre, nous avons parcouru 4 lieues et nous sommes arrivés à la très sainte ville de Compostelle dans laquelle repose, comme on le dit, le corps entier de Jacques le Majeur, fils de Zébédée et frère de Jean l’évangéliste.
Elle se trouve au milieu d’un cercle de montagnes. Au centre s’élève un monticule. Il n’y a pas de fleuve mais de nombreuses fontaines d’où coule une bonne eau douce. La ville n’est pas très grande mais elle est fortifiée avec de très vieilles murailles et de solides tours. Les champs sont généreux et les petits vergers de la ville regorgent d’orangers, de citronniers, de pommiers, de pruniers et d’autres arbres fruitiers. Les gens sont si sales (il y a beaucoup de cochons qui sont vendus très bon marché) et si paresseux qu’ils ne se soucient pas de cultiver la terre et vivent, en général, des ressources des pèlerins.
[Pardon pour nos amis galiciens ! Notez qu’il y a l’excuse des cochons et le bémol « en général »].
Le climat est bon et il y a beaucoup de monastères autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la ville : celui de saint Dominique où j’ai rencontré un orateur très docte qui m’a montré beaucoup de choses ; celui de saint Benoît dont l’abbé avait été emprisonné en Castille par ordre du roi, accusé de malversations ; ceux de sainte Claire, des carmélites et des frères mineurs.
Le roi, que Dieu le garde en vie pendant de nombreuses années, s’occupe actuellement de la réforme des Augustins.

Notes :
1 – On ne comprend pas comment Münzer, qui passa neuf jours à Compostelle, a pu dire qu’il n’y a pas de rivière quand en réalité il y en a deux : le Sar et le Sarela, affluents du Ulla.
2 – La photo représente le monastère (bénédictin) San Martín Pinario – Place de la Immaculada, à l’Est de la cathédrale (cl A.Petit 1950). Il était dédié à saint Martin de Tours et sa dénomination rappelle un miracle célèbre du saint évêque.

Denise Péricard-Méa
demain, la suite : La cathédrale de Compostelle vue par Jérôme Munzer
retour à la première étape : Jérôme Münzer part précipitamment de Nüremberg

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