Notre assemblée générale, le 1er mars à Luze, s’est bien passée, le soleil apparaît de plus en plus souvent, il est temps de faire des projets de déplacements, à pied, en bus ou en tant que permanenciers. Voilà de nombreuses possibilités…..
A vos plannings
Appel à volontaires pour les permanences sur le Camino – Soutien de l’association Les Amis de Saint Jacques du Velay
Le président de Compostelle-France relaie l’appel à permanenciers pour l’accueil des pèlerins au Puy-en-Velay :
L’association Les Amis de Saint Jacques du Velay souhaite relancer un appel à volontaires pour assurer les permanences sur le Camino, afin de soutenir l’accueil et l’accompagnement des pèlerins. Nous sommes conscients de l’engagement que représente cette mission, et afin de soutenir nos bénévoles, nous avons le plaisir de vous informer que notre association prendra en charge les frais de repas à hauteur de 15 euros maximum par jour. De plus, pour les volontaires arrivant la veille de leur permanence et souhaitant se loger, nous les invitons à contacter le Grand Séminaire Saint Georges au Puy-en-Velay. Cet hébergement, idéalement situé à proximité immédiate du Camino, du gîte le Relais de Saint-Jacques et de la cathédrale, offre un cadre paisible et propice à la préparation de cette expérience.
Informations et réservation : Grand Séminaire Saint Georges – Téléphone : 04 71 09 93 10
Nous espérons que ces informations encourageront de nouveaux volontaires à rejoindre notre équipe et à contribuer à la magie du Chemin de Saint-Jacques. Nous vous remercions pour votre soutien dans la diffusion de cet appel et restons à votre disposition pour toute information complémentaire. Cordialement,
Patrick Demailly, secrétaire, association Les Amis de Saint Jacques du Velay
– du jeudi 10 au mercredi 16 avril inclus, 1 place – du jeudi 17 au mercredi 23 avril inclus, 2 places – du jeudi 24 au mercredi 30 avril inclus, 2 places – du jeudi 01 au mercredi 07 mai inclus, 2 places – du jeudi 08 au mercredi 14 mai inclus, 2 places – du jeudi 15 au mercredi 21 mai inclus, 1 place, – du jeudi 22 au mercredi 28 mai inclus, 2 places, – du jeudi 05 au mercredi 11 juin inclus, 2 places, – du jeudi 12 au mercredi 18 juin inclus, 1 place, – du jeudi 19 au mercredi 25 juin inclus, 1 place, – du jeudi 26 juin au mercredi 02 juillet inclus, 1 place, – du jeudi 03 au mercredi 09 juillet inclus, 1 place, – du jeudi 17 au mercredi 23 juillet inclus, 1 place, – du jeudi 24 au mercredi 30 juillet inclus, 2 places, – du jeudi 07 au mercredi 13 août inclus, 2 places, – du jeudi 14 au mercredi 20 août inclus, 1 place, – du jeudi 21 au mercredi 27 août inclus, 2 places, – du jeudi 28 août au mercredi 03 septembre inclus, 2 places, – du jeudi 04 au mercredi 10 septembre inclus, 1 place, – du jeudi 25 septembre au mercredi 01 octobre inclus, 2 places.- du jeudi 10 au mercredi 16 avril inclus, 1 place – du jeudi 17 au mercredi 23 avril inclus, 2 places – du jeudi 24 au mercredi 30 avril inclus, 2 places – du jeudi 01 au mercredi 07 mai inclus, 2 places – du jeudi 08 au mercredi 14 mai inclus, 2 places – du jeudi 15 au mercredi 21 mai inclus, 1 place, – du jeudi 22 au mercredi 28 mai inclus, 2 places, – du jeudi 05 au mercredi 11 juin inclus, 2 places, – du jeudi 12 au mercredi 18 juin inclus, 1 place, – du jeudi 19 au mercredi 25 juin inclus, 1 place, – du jeudi 26 juin au mercredi 02 juillet inclus, 1 place, – du jeudi 03 au mercredi 09 juillet inclus, 1 place, – du jeudi 17 au mercredi 23 juillet inclus, 1 place, – du jeudi 24 au mercredi 30 juillet inclus, 2 places, – du jeudi 07 au mercredi 13 août inclus, 2 places, – du jeudi 14 au mercredi 20 août inclus, 1 place, – du jeudi 21 au mercredi 27 août inclus, 2 places, – du jeudi 28 août au mercredi 03 septembre inclus, 2 places, – du jeudi 04 au mercredi 10 septembre inclus, 1 place, – du jeudi 25 septembre au mercredi 01 octobre inclus, 2 places.
Les sorties qui suivent vous ont été signalées dans notre lettre de début d’année. Voici pour rappel :
Dimanche 6 avril, randonnée aux alentours Belfort
Le Comité Départemental de la Randonnée Pédestre 90 organise sa traditionnelle randonnée de printemps encadrée, ouverte à tous. Boucle de 16,700 km – 245 m de dénivelé – 5h30 de marche.
Rassemblement sur le parking du Malsaucy (90) à partir de 8h. Départ de la randonnée à 8h30. Parcours : Départ du parking du Malsaucy puis en empruntant les GR 5/GR E5/GR de Pays, direction le Fort Dorsner de Giromagny pour la visite guidée, l’apéritif offert et le pique-nique tiré du sac. Retour en traversant les communes de Chaux, Lachapelle sous Chaux, Sermamagny.
Avec l’af-ccc : de Tournus à Cluny, sur le chemin de Compostelle, sur les pas des moines clunisiens – Du 1er au 4 mai
Cluny – Photo Nicole Blivet
Notre association propose une marche de 38 km sur deux jours sur le chemin reliant ces deux villes d’art, de spiritualité et d’histoire. Le prix du week-end est de 180 € comprenant l’hébergement pour 3 nuits et les repas. Si la découverte de ce nouveau chemin balisé et la visite guidée de Tournus et Cluny vous tentent, n’oubliez pas de renvoyer votre bulletin d’inscription avec un acompte de 60 € à Danielle, la présidente, avant le 24 mars prochain. Renseignements complémentaires : tél 06.42.41.39.85 – mail : président@af-ccc.fr
Ce pèlerinage, à pied et en bus au départ de Dijon, est organisé par La Confraternité des Pèlerins de Saint-Jacques en Bourgogne et le Service des Pèlerinages de Dijon. Il conduira à Saint-Gilles, Perpignan, Montserrat, Zaragoza, La Calzada, La Virgen del Camino, Lugo, Santiago de Compostela, Bayonne.
Le prix est de 1320 € – Acompte à l’inscription de 400 €, solde à régler pour le 31 mars 2025.
Message de la Confraternité : Malgré une large diffusion des informations et des bulletins d’inscription, celles-ci ne décollent pas et nous sommes inquiets ainsi que le Service des Pèlerinages quant à atteindre un nombre de participants suffisants. Plusieurs d’entre vous nous avaient indiqué leur souhait de participer à ce pélé mais n’ont pas encore concrétisé leur inscription. Le temps passe vite, alors ne tardez pas à le faire. Vous savez que vous êtes les meilleurs ambassadeurs pour décider amis et connaissances à venir vivre avec nous cette belle aventure, les marches restent accessibles à tous. Nous restons confiants et pleins d’espérance en cette année jubilaire. D’ailleurs la cathédrale de Santiago a été déclarée « église jubilaire » et le franchissement d’une porte sainte y est possible dans le but d’obtenir une indulgence plénière sans aller à Rome. Ultreïa!
Pèlerinage « sur les pas de Saint Colomban » – Du 9 au 19 septembre
Ce pèlerinage, à pied et en bus au départ de Dijon, est organisé par l’Association des Chemins de Compostelle et de Rome en Bourgogne et Franche-Comté (ACCR-BFC) et le Service des Pèlerinages de la Maison Diocésaine de Dijon.
La priorité sera donnée aux marches qui sont toutes sans difficulté majeure et qui se dérouleront sur des parcours symboliques et/ou chargés d’histoire ; il y aura régulièrement des petites et des grandes marches. En plus des marches, il y aura de nombreuses visites, certaines en relation avec Saint Colomban (comme par exemple, Orléans, Tours, Le Mont Saint Michel, Lisieux, Amiens, Trèves, Strasbourg, Saint Gall (en Suisse), l’Abbaye de Luxeuil.
Accompagnateurs : Claude Censier ; Éric Cocheril – Guide spirituel : Père José Mbiyavanga
Le prix est de 1200 € (sur la base de 36 participants)
Vous y trouverez également plus d’informations sur le parcours et sur Saint Colomban, moine irlandais (540-615), qui fut un des artisans de l’Europe chrétienne.
Ce moment administratif annuel incontournable, ce n’est pas que rapports « officiels » d’activités et financiers. Ce sont aussi des instants de rencontre et d’amitié, préparés avec soin par notre équipe de bénévoles. Voici un petit aperçu des à-côtés des interventions et discours. Ceux-ci paraîtront dans une prochaine lettre.
Pour terminer cette lettre, reprenons avec Guy Diemunsch sa marche sur la voie de Compostelle depuis Namur.
De la Meuse à l’Hermeton
Mercredi 17 juillet ; aujourd’hui c’est du sérieux. La petite équipée d’hier n’était là que pour dérouiller les mollets et donner un avant-goût de ce qui allait m’attendre les jours à venir en traversant une partie non négligeable du territoire belge, puis après la frontière, la Champagne… et au-delà, les confins de la Bourgogne.
Il est 7h. Je me lève comme je me suis couché, sans émettre un son ; aussi carpe que les trois autres occupants (ce sont des cyclistes) qui rassemblent leurs affaires.
Petit-déjeuner : comme hier soir, je me retrouve attablé devant le bar. Les cinquante vikings – conquérants sur roues – monopolisent la salle à manger, ne laissant qu’un étroit passage pour s’approcher de la table de service. Je profite comme eux d’un assortiment généreux de fromages et de charcuteries… et d’une succulente pomme de moisson. Là, j’accorde une mention particulière à cet égard car partout en France le passage des pèlerins est l’occasion de se débarrasser des vieilles goldens ratatinées, reliques de l’année précédente.
Il est 8h ; je pars me planter à l’arrêt de bus. 8h28, la navette m’enlève et rendu très vite devant la gare, j’identifie très vite le siège des transports locaux. Ils sont trois préposés pour répondre à un seul client qui les tire de leur léthargie.
« Oui, jette enfin un garçon, il y a bien un car qui passe à Hastière.
– Non ! Deux, coupe une fille en rectifiant. Un qui va jusqu’à Dinant et un suivant qui le relaie et fait une halte à Hastière. – Oui, mais c’est la période des vacances, intervient le troisième larron. Avec des conducteurs en moins, tout le trafic est bouleversé ; ainsi le car qui vient de Namur arrive à Dinant 10 minutes après le départ de celui qui s’arrête à Hastière. Il faudra attendre… 14h pour en voir partir un autre.
Tout ce que j’entends est de nature à contrecarrer mes projets. Plus avisée, la fille reprend : – Pourquoi ne prenez-vous pas le train jusqu’à Dinant, c’est plus rapide que le bus et les liaisons sont plus fréquentes. De plus, vous n’aurez pas à vous déplacer beaucoup, la station routière est à cinquante mètres de la gare ».
Bien vu, je ferai mon affaire avec un train, qui partira dans une vingtaine de minutes.
Retour à Dinant
L’omnibus sort tranquillement de la ville, traverse la Meuse, revient sur Jambes et s’installe entre le fleuve et les collines. Sa vitesse réduite est idéale pour ne rien perdre du film qui se déroule à l’extérieur des vitres du wagon : Les tronçons que je ne foulerai pas comme ceux que j’ai parcourus le mois précédent. Une tour de télévision et des antennes surmontent le versant abrupt d’en face ; c’est Godinne et je passe juste en face de la propriété des cousins de mon pote Michel. Je rappelle qu’à partir d’ici, j’ai escaladé les coteaux à pied en suivant leur relief déconcertant et facétieux.
Terminus Dinant ! Le tortillard stoppe à 9h55 après avoir changé de rive. Point de vue idéal sur la citadelle et la collégiale.
Un véhicule s’ébroue d’une aire de stationnement proche et vient se garer devant le tableau indicateur. Je me compte dans la dizaine de passagers qui monte à bord et prends place juste derrière le conducteur, espérant bien l’interviewer quand le moment sera opportun.
C’est près d’une église, celle d’Hastière-Lavaux , que le chauffeur me fait signe de descendre. Me voici donc seul et une nouvelle fois livré à moi-même et aux caprices des chemins d’aventure. Le fil conducteur se nomme GR et puisqu’il débouche du pont traversant la Meuse, je poursuivrai avec lui. Dans un premier temps, j’emprunterai un confortable chemin de halage cyclable en gagnant 4 Km, soit une heure de marche, plutôt que d’aller trimballer mon pesant sac et ma peine à travers la montagne… Il est déjà près de midi.
Le premier quart d’heure est agréable, allègre comme à chaque départ quand les conditions idéales sont réunies. Le soleil chaud et riant inonde la vallée qui vibre sous son ardeur.
Le second… oui c’est encore bien, mais qu’il fait chaud ! Les rares promeneurs qui musardent ne semblent pas affectés ; seulement, eux ne vont pas au bout du monde. Voilà la différence, j’ai un objectif lointain à atteindre en avançant sur mes deux jambes, qui peuvent flancher bien avant l’heure de la fin d’étape.
J’en ai terminé avec le Val de Meuse, son eau calme, ses rives proprettes, les appontements et leurs esquifs à moteurs, sans oublier les proliférantes oies bernaches. Voici des maisons, je touche le village d’HERMETON-SUR-MEUSE. Si j’ai correctement étudié le topoguide, je dois maintenant repartir en sens inverse par une route secondaire, mais attention ! Seulement quelques centaines de mètres, jusqu’à trouver le ruisseau qui donne son nom au village et avec lui le GR toujours prompt à s’évader quand il s’agit d’aller virevolter.
Je sors d’Hermeton et le ruisseau est à sa place, en conformité avec le dessin de la carte. Cent mètres plus loin, contre un poteau, les marques (une blanche sur une rouge) reluisent d’un éclat plein de séduction. Même si le GR ne l’avoue pas franchement, je sais avec certitude que je suis à nouveau sur le ‘‘Chemin de Compostelle’’.
Humble cours d’eau, l’Hermeton a tout de même – en prenant son temps – ouvert une brèche dans la défense naturelle qui canalise la Meuse. S’évasant à l’approche du fleuve mère, le court vallon se resserre très vite dès que l’on entreprend la remontée de la modeste rivière. Elle se fraie un passage entre deux versants en V que l’érosion colore de rouille terreuse. Par places, les herbes folles prolifèrent et étranglent le passage.
Merci pour toutes ces infos et le dynamisme de l’association.
Amitiés