A 9 heures du matin, ce 18 décembre 2021, la température est plutôt polaire, mais le soleil radieux au milieu d’un ciel d’un bleu éclatant est salué par les 13 randonneurs qui s’étaient donné rendez-vous sur le parking de la Place Battant à Besançon.
Gabriel, l’animateur du jour, nous a concocté un parcours « Nature en ville » pour remplacer la sortie prévue autour du patrimoine jacquaire bisontin.
Tradition oblige, la photo de groupe est faite au pied de la « Tour carrée » (1526) dans la belle lumière orangée du matin.
Après avoir découvert l’imposante statue « L’homme et l’enfant » du sculpteur sénégalais Ousmane SOW sur le grand parvis de la Gare Viotte, nous retrouvons M. Guy Renaud, « recruté » par Gabriel pour nous faire découvrir les charmes discrets du Vallon de la Mouillère.
A l’aide de plans et de photos anciennes, ce dernier nous fait découvrir l’évolution historique de ce discret vallon et de sa « rivière » : la Mouillère, qui se jette dans le Doubs au niveau de la « tour de la Pelote ».
La passion de notre guide d’un jour nous permet de faire un petit retour en arrière, au temps des lavoirs, des tacots et de…la Brasserie Gangloff !!!
Merci à lui !
Après avoir chaleureusement remercié notre invité, nous traversons le Parc Micaud en longeant le Doubs, derrière la petite Gare de la Mouillère, nous découvrons avec nostalgie le funiculaire de Bregille, immobilisé depuis 1987, arrêt dû à des problèmes techniques, mais ce tramway avait déjà beaucoup perdu de son utilité en 1912 au moment du déclin du thermalisme, source d’une clientèle non négligeable !
Il faut bien pimenter notre sortie par une petite bosse : nous empruntons le sentier longeant la ligne du funiculaire pour accéder par un petit bois à l’esplanade du Fort Beauregard, un de ces nombreux ouvrages militaires qui, depuis les années 1870, coiffent la plupart des collines bisontines.
La belle vue panoramique sur la ville nous confirme que ce lieu mérite bien son nom !
Nous quittons la route du Fort de Bregille pour amorcer notre descente par les escaliers du pittoresque « Sentier du Gravirot ».
Au bas du Chemin des Ragots, Gabriel propose d’écourter notre circuit car une autre surprise nous attend dans une salle chauffée, Avenue Villarceau…
Pas question d’arriver en retard pour ne rien rater de ce pique-nique amélioré !
Nous rejoignons donc le quartier de La Butte par le chemin de halage qui borde le Doubs entre le quartier Rivotte et le Pont Battant.
Arrivés au lieu de la pause de la mi-journée, nous sommes chaleureusement accueillis par Claudine, Françoise et Geneviève qui nous ont concocté un apéro grandiose aux couleurs de Noël. Les petits fours et le Cerdon de Claudine, les gougères et les crêpes de Chantal, le Mont d’or de Françoise et le gâteau de Santiago de Geneviève agrémentent largement notre pique-nique tiré du sac ! Au cours de l’apéritif enrichi par le vin d’Alsace aux couleurs jacquaires offert par René, nous prenons le temps de nous présenter en exposant brièvement nos responsabilités au sein de l’AF-CCC.
Le programme de l’après-midi est un peu plus « light » ! Traversée du quartier de la Butte par des petits trajes insolites avant de redescendre sur les quais du Doubs. Passant devant la maison de Chantal, nous la remercions chaleureusement pour les spécialités qu’elle nous a généreusement offertes au repas.
Nous nous rendons ensuite dans la Cour de l’Hôpital St Jacques, question de découvrir la statue de St Jacques en pierre qui nous sert d’estrade pour la photo finale. Gabriel, un peu triste de ne pas avoir pu obtenir l’ouverture de l’Apothicairerie, nous fait un bref aperçu de l’histoire de l’Hôpital St Jacques, né en 1182 de l’autre côté du Doubs…
Empruntant le quai Vauban, nous retraversons le Doubs pour faire une courte intrusion dans l’église Ste Madeleine où se trouvent quelques magnifiques pierres tombales (malheureusement très mal éclairées), pierres provenant de la fameuse Chapelle St Jacques des Arênes dont les ruines se trouvent à quelques encablures.
Remontant par la Rue Battant, nous faisons le détour par la magnifique Cour du 37 – Rue Battant, aux accents médiévaux bien entretenus, avant de retrouver nos voitures. Nous nous quittons, les yeux et le cœur remplis de soleil, de paysages, de rires et de visages. (Quand on vous dit que la poésie nait de la marche !)
Sans Guy Renaud, Claudine Socié, Chantal Chopard, Françoise Mendez, Geneviève et Gabriel Vieille, sans oublier votre présence à tous, cette journée n’aurait pas été la même, nous vous adressons notre amitié jacquaire et nos vœux de fin d’année les plus fraternels.
Texte : Gabriel
Photos : Danielle, Gabriel et René
Merci de ce compte rendu ensoleillé par les mots et les photos!
Beau souvenir
Joyeuses fêtes à tous
Une belle journee
Un beau regard sur
Une belle ville
Besançon capitale a nos yeux Comtois
Bien vue petit (bisontin) futé
Merci
Et n oubliez pas
Comtois rend toi nenni m—— ect … ect…
Bon chemin
Bruno