A vos agendas …

Bonjour à toutes et à tous,

Tout d’abord, deux rendez-vous à noter sur vos agendas :

Permanence en visioconférence mercredi 13 janvier à 18 h 30

Les permanences « physiques » étant toujours suspendues, il vous est possible de participer à la visioconférence qui a lieu le 2ème mercredi du mois. Rendez-vous ici.

Assemblée générale le samedi 27 mars

Cette réunion annuelle a habituellement lieu en début d’année. Afin de l’envisager en « présentiel » elle est reportée au samedi 27 mars et se tiendra à Esprels (70) si la situation sanitaire le permet, informe la présidente, Danielle Brun-Vaunier


Résultat concours photo

Vy-lès-Filain – 9 voix

« Les résultats ont été très serrés, mais le processus démocratique a été respecté.

Vous avez privilégié l’illustration d’un groupe, signe probablement que l’esprit du Chemin qui nous guide nous a tous manqué en 2020.

Merci à tous les participants, et merci à Daniel Putaud pour cette photo qui illustrera bientôt notre Guide Pratique 2021

commente René Michaux.

Plus de détails sur les photos et leurs scores ici.


De la chanson

La parodie de six chanteurs sur leurs grands classiques mais avec des paroles reliées à la Covid a plu à Jojo Perrot :  « Çaaaaaaaaaaa  fait du Bien !”


Et, pour terminer cette lettre,  un peu de culture avec la surprenante histoire de “God Save the Queen” ,  transmise par Evelyne Studer.

Tout commence en janvier 1686, où Louis XIV tombe subitement
malade. Il semble qu’il se soit piqué en s’asseyant sur une plume des coussins qui garnissaient son carrosse déclenchant un abcès à l’anus, qu’il
aurait fallu immédiatement inciser pour éviter que la blessure ne s’infecte. Mais les médecins du roi, épouvantés à l’idée de porter la main sur le fondement de la monarchie, optèrent pour des médecines douces, type onguents. Ces méthodes ne donnèrent aucun résultat.
Tout cela dura près de 4 mois et les douleurs royales ne cessaient pas !
Brusquement, vers le 15 mai, les chirurgiens, verts de peur, soupçonnèrent l’existence d’une fistule. Ce fut l’affolement général.
Finalement, le 1er chirurgien Félix de Tassy (appelé simplement FELIX) décide d’inciser et “invente” un petit couteau spécial, véritable pièce d’orfèvrerie dont la lame était recouverte d’une chape d’argent.
Mais il fallut encore 5 mois pour fabriquer ce petit bijou…

L’opération eut lieu le 17 novembre – sans anesthésie !

Il faudra encore 2 autres incisions (la plaie ayant du mal à se refermer pour
cicatriser) pour qu’enfin à la Noël 1686, on puisse déclarer que le roi était définitivement sorti d’affaire…et mettre fin aux rumeurs qui, à l’étranger, se propageaient disant que Louis XIV était à l’agonie. Dès l’heureuse issue de l’intervention connue, des prières furent dites dans le royaume et les dames de Saint-Cyr (création de Mme de Maintenon devenue épouse morganatique) décidèrent de composer un cantique pour célébrer la guérison du roi.

La supérieure, Mme de Brinon (nièce de Mme de Maintenon) écrivit alors quelques vers assez anodins qu’elle donna à mettre en musique à Jean Baptiste Lully :


Grand Dieu sauve le roi !
Longs jours à notre roi !
Vive le roi . A lui victoire,
Bonheur et gloire !
Qu’il ait un règne heureux
Et l’appui des cieux !

Les demoiselles de Saint Cyr prirent l’habitude de chanter ce petit cantique de circonstance chaque fois que le roi venait visiter leur école.

C’est ainsi qu’un jour de 1714, le compositeur Georg Friedrich Haendel, de passage à Versailles, entendit ce cantique qu’il trouva si beau qu’il en nota aussitôt les paroles et la musique. Après quoi, il se rendit à Londres où il demanda à un clergyman nommé Carrey de lui traduire le petit couplet de Mme de Brinon.
Le brave prêtre s’exécuta sur le champ et écrivit ces paroles qui allaient faire le tour du monde :

God save our gracious King,
Long life our noble King,
God save the King!
Send him victorious
Happy and glorious
Long to reign over us,
God save the King !


Haendel remercia et alla immédiatement à la cour où il offrit au roi – comme étant son œuvre – le cantique des demoiselles de Saint Cyr. Très flatté, George 1er félicita le compositeur et déclara que, dorénavant, le “God save the King” serait exécuté lors des cérémonies officielles.
Et c’est ainsi que cet hymne, qui nous paraît profondément britannique, est né de la collaboration :

  • d’une Française (Mme de Brinon),
  • d’un Italien (Jean-Baptiste Lully -ou Lulli-) naturalisé français,
  • d’un Anglais (Carrey),
  • d’un Allemand (Georg Friedrich Händel -ou Haendel-) naturalisé britannique, et …
  • d’un trou du c… Français, celui de sa Majesté Louis XIV.

Un hymne européen, en fait !
Si Louis XIV ne s’était pas mis, par mégarde, une plume dans le «derrière », quel serait aujourd’hui l’hymne britannique ?…
Pourrez-vous désormais écouter “God save the Queen” sans penser à cette petite plume ?…


A bientôt,
Amitiés jacquaires,
Nicole 

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