1 km à pied

Aujourd’hui, Jean-Claude Simard nous transmet des liens permettant de savoir où aller, en une heure, dans le rayon d’un kilomètre autour de notre domicile.

  • Le plus simple :

carte-sortie-confinement.fr

10.perimetre sortie.JPG
  • D’un accès un peu plus complexe, le site du gouvernement où vous pouvez également déterminer ce périmètre  :  

geoportail.gouv.fr

  1. Sur la page d’accueil, inscrire votre localité – Une clé à molette apparaît dans un des onglets en haut à droite,
  2. Cliquez sur la clé à molette,
  3. Dans le menu déroulant qui s’ouvre à droite, cliquez sur l’onglet  “Mesures”,
  4. Sélectionnez “Calculer une isochrone” : 1 h ,
  5. Précisez votre adresse postale complète,
  6. Cliquez sur “Isodistance” : Précisez “1” kilomètre ,
  7. Lancez “Calculer” en bas de cette colonne de droite.

 et votre carte de zone de sortie autorisée apparaît !

10.perimetre sortie 2.JPG


En attendant de pouvoir retrouver de grands espaces, bonnes promenades !

Nicole

et ci-dessous, notre feuilleton quotidien « Péleriner confinés » par Denise Péricard-Méa.


Péleriner confiné, étape n°3

La cathédrale de Compostelle vue par Jérôme Munzer

L’énorme encensoir (haut. 1,50m.), dit Botafumeiro, (boîte à fumée)

L’église de saint Jacques est une des principales après celle de Rome et celle d’Ephèse, en Asie. Elle fut bâtie par Charlemagne roi des Francs et empereur d’Allemagne qui – comme tu le sauras à propos de ses guerres – la paya avec les donations, les saisies et les butins sur les Sarrasins.
Dans chacun de ses 4 angles se dresse une tour et aujourd’hui on en bâtit une autre également très solide [la Berangela, pas achevée ?].
Autour du chœur il y a 12 chapelles et la voûte sur la tête de la croix est très haute. Au milieu se balance au long des bras de la croix un énorme encensoir avec de la fumée aromatique.
[…] Des 12 chapelles, la première est celle du roi de France, qui l’avait fait élever et la dota de deux cents ducats annuels pour faire chanter toutes les Heures Canoniques. Les chanoines perçoivent la rente mais ils ne chantent que dans le chœur principal. […] Ils chantent avec beaucoup d’application les Heures et les Offices mais ils font plus attention à leurs profits qu’à leurs prières.
Les cris des gens à l’intérieur de l’église sont tels qu’on se croirait dans une foire. Il y a très peu de ferveur. Le saint apôtre mérite qu’on le vénère avec plus de révérence. On croit qu’il est enterré sous le maître-autel avec deux de ses disciples, un à sa droite l’autre à sa gauche, bien que personne n’ait vu son corps même pas le roi de Castille […] en 1487. Nous le croyons seulement à cause de notre foi et c’est elle qui sauve les hommes.

Au retour, Munzer passe par Madrid, Toulouse, Tours, Paris ….
Il rentre en bonne santé et pourtant, il a rencontré la peste au cours de son voyage, mais il s’est conformé aux prescriptions en usage.

Ainsi, en septembre, à Montpellier : « les collèges universitaires de médecine et de droit étaient fermés du fait de l’absence des maîtres et des étudiants, dispersés en raison de l’épidémie de peste qui menaçait. En effet, dans les mois de mai, juin, juillet et août, plus de 5000 personnes avaient péri de la peste ».
En octobre en Espagne, à Tortosa, « nous ne sommes pas rentrés à cause de la peste ».
A l’hôtel-Dieu de Paris, on lui a parlé de la peste de 1481 durant laquelle « 14000 malades sont morts dans cet hôpital ».
Et lui constate à son arrivée : « J’étais en excellente santé et j’ai trouvé ma femme, ma fille unique et toute la famille, saines et sauves. Dieu en soit loué, car c’est lui, Dieu unique mais en trois personnes, qui dirige le monde ».

Denise Péricard-Méa
demain, la suite : Pèleriner avec Jean Geiler de Keisersberg
retour à la première étape : Jérôme Münzer part précipitamment de Nüremberg

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