Le brouillard matinal n’a pas découragé quatorze randonneurs de se lancer sur les chemins de Haute-Saône et du Territoire, à l’assaut de la face nord du Salbert.
Au départ d’Essert, nous empruntons le chemin de Compostelle en direction de l’Ouvrage de la Côte.
L’église, sans horloge (plutôt rare en Franche-Comté), apparait au travers de la brume.
Un passage par le lavoir, alimenté par une petite rivière souterraine, permet de faire une première photo de groupe.
Direction la Haute-Saône, d’abord par des chemins assez larges, puis, à travers champs dans le brouillard, en visant bien le petit bosquet à l’horizon. Pas de chemin balisé ici. On navigue à l’ancienne, boussole à la main.
Nous arrivons à Châlonvillars, Haute-Saône, en retrouvant au bout du champ un large chemin empierré.
Le calvaire de Châlonvillars nous attend, depuis notre dernier passage en octobre 2019.
Après avoir traversé le canal de Haute-Saône, nous suivons la piste équestre qui franchit la butte sous laquelle passe le canal.
Au détour du chemin, un troupeau de vaches (pas rare dans ce pays), et parmi elles, un chevreuil, qui semble rechercher la protection du troupeau, ou tout au moins tente d’y passer inaperçu. Bien que nous ayant repérés, il ne s’enfuira pas, restant toujours très proche d’une génisse protectrice.
Retour dans le Territoire, par Evette, où nous suivons le Chemin des Frères Kern, au piémont du Salbert.
Vieilles fermes, étangs, et enfin un petit rayon de soleil discret qui nous laisse espérer un temps plus clair sur le Salbert.
Arrivés par le sentier Marcel Lallemand à la Vierge d’Evette, nous nous attardons un peu face au point de vue sur les Vosges … uniquement visibles sur la table d’orientation.
Enfin, nous attaquons la face nord du Salbert. Une belle montée d’environ une demi-heure, à travers la forêt, chacun à son rythme, mais finalement menée assez rapidement, poussés que nous étions par une faim légitime.
Le site de pique-nique du Salbert est désert. Ou presque. Une autre famille a bravé le brouillard pour venir y déjeuner.
Nous prenons le repas sur la plate-forme d’observation, à proximité des vestiges du télégraphe optique et des casemates.
Gâteaux, papillotes passent de table en table.
Après le repas, quelques marches nous permettent de monter au sommet, et d’atteindre les tables ‘orientation particulièrement utiles dans cette purée de pois. D’un côté les Vosges, de l’autre les Alpes … avec un peu d’imagination.
Nous ne nous éternisons pas au sommet, et redescendons assez rapidement par le côté ouest sur la Forêt du Salbert.
Le retour à Essert sera plus reposant, avec un passage sur la Coulée Verte qui longe le canal de Haute-Saône.
Un petit miracle cette balade, nous n’avons perdu personne !
Promis, nous la referons par beau temps pour voir les Vosges et les Alpes.
Texte : René
Photos : Christiane, Jocelyne, Nicole, Michel, René
Belles photos, beaux sourires!
Mais quelle purée de pois..j’imagine que tout le monde est prêt à revenir….. voir les points de vue!
Merci